La Princesse de Clèves
Suite aux évenements précédents, Mme De Clèves décide encore une fois de se retirer à Coulommiers. "madame de Clèves, qui avait toujours demeuré chez elle, feignant d'être malade, pria son mari de trouver bon qu'elle ne suivît point la cour, et qu'elle s'en allât à Coulommiers prendre l'air et songer à sa santé" (l.53-56)
M. De Nemours se rend en secret à Coulommiers, cependant M. de Clèves, connaissant les sentiments qu'éprouve M. de Nemours pour sa femme, décide d'envoyer un gentilhomme afin de le suivre. Le Duc espionne Mme de Clèves dans son pavillon. Elle croit l'apercevoir et rentre auprès de ses domestiques. "il n'avait pu perdre l'espérance de revoir madame de Clèves, quoi qu'il fût persuadé qu'elle l'avait reconnu, et qu'elle n'était sortie que pour l'éviter " (l.356-358)
M. De Clèves apprend par son gentilhomme les agissements de M. De Nemours. Il pense que son épouse l'a trahi et meurt de désespoir en reprochant à Mme De Clèves son attitude. Mme de Clèves, affligée par la mort de son époux, se retire du monde et refuse toute visite.
"Le gentilhomme fut contraint de laisser son maître abandonné à son désespoir."(l.510-511) "Il languit néanmoins encore quelques jours, et mourut enfin avec une constance admirable."(l.636-638)
Mme de Clèves découvre que M. de Nemours occupe une chambre depuis laquelle il l'observe en secret. Cela ravive sa passion pour le duc.
M. de Nemours rencontre Mme de Clèves et lui avoue ses sentiments. Mme de Clèves lui explique sa décision de ne pas l'épouser, et choisit de se retirer loin de la cour. M. de Nemours tente en vain de la revoir.
"un homme qui perdait toutes sortes d'espérances de revoir jamais une personne qu'il aimait d'une passion la plus violente, la plus naturelle et la mieux fondée qui ait jamais été."(l.1239-1242) ;
"Madame de Clèves vécut d'une sorte qui ne laissa pas d'apparence qu'elle pût jamais revenir. Elle passait une partie de l'année dans cette maison religieuse, et l'autre chez elle ; mais dans une retraite et dans des occupations plus saintes que celles des couvents les plus austères ; et sa vie, qui fut assez courte, laissa des exemples de vertu inimitables." (l.1245-1250)