La Princesse de Clèves
Au XVII ème siècle, la cour du roi Henry II comporte bon nombre de membres, on y retrouve Le roi bien entendu, la reine, la dauphine mais aussi un grand nombre de Ducs et de personnages appartenant à l'élite de la société. " Mais ce qui rendait cette cour belle et majestueuse était le nombre infini de princes et de grands seigneurs d'un mérite extraordinaire" (l.48-50)
Mlle de Chartres fait une arrivée remarquée à la cour."Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde"(l.213)
C'est alors qu'elle rencontre par hasard Monsieur De Clèves qui tombe sous le charme de la jeune fille."Monsieur de Clèves la regardait avec admiration, et il ne pouvait comprendre qui était cette belle personne qu'il ne connaissait point"(l.259-260)
Mme de Chartres consent à marier sa fille a M. De Clèves qui n'est pas totalement satisfait car il sent bien que Mlle De Chartres n'est pas amoureuse de lui."Mme de Chartres lui dit qu'il y avait tant de grandeur et de bonnes qualités dans monsieur de Clèves, et qu'il faisait paraître tant de sagesse pour son âge que, si elle sentait son inclination portée à l'épouser, elle y consentirait avec joie."(l.547-551)
Lors d'un bal, la jeune femme, désormais appelée Mme de Clèves, rencontre Le Duc De Nemours qui est un grand séducteur. Cette scène est un topos de la littérature en effet, elle représente le coup de foudre entre les deux personnages."Ce prince était fait d'une sorte, qu'il était difficile de n'être pas surprise de le voir quand on ne l'avait jamais vu"(l.685-686)
"Monsieur de Nemours fut tellement surpris de sa beauté, que, lorsqu'il fut proche d'elle, et qu'elle lui fit la révérence, il ne put s'empêcher de donner des marques de son admiration"(l.691-693)
Mme de Chartres qui a deviné les sentiments de sa fille envers M. de Nemours s'inquiète pour son mariage, elle lui donne ses derniers conseils et lui demande de se retirer de la cour avant de mourir."Vous avez de l'inclination pour M. de Nemours; je ne vous demande point de me l'avouer[...]. Il y a déjà longtemps que je me suis aperçue de cette inclination"(l1213.-1217)
"retirez vous de la cour, obligez votre mari de vous emmener"(l1224.-1225)